vendredi 7 novembre 2008

pépitoscope, 5 novembre 2008

mercredi 5 novembre 2008... près de trente ans après, j'ai de nouveau franchi la porte de ce temple parisien... "Le Palace"... Je n'y ai passé que trois soirées en tout et pour tout à l'époque de Fabrice Emaer et pourtant leur souvenir est bien ancré dans mon imaginaire personnel. Longtemps, j'ai soupiré en passant devant le rideau irrémédiablement baissé en remontant vers Pigalle... Cet été, un entrefilet dans Libé m'appris la tant attendue ré-ouverture... Sur le web, j'ai réservé ma place pour la première de Valérie Lemercier qui essuyait les plâtres...
Arrivé au coin de la rue du Faubourg Montmartre vers 19h30, je n'ai pu pénétrer à l'intérieur que vers 20h30... Après tant de temps, la logistique est restée la même... Une seule porte pour faire entrer un millier de personnes... A l'intérieur, ce fut un joyeux bordel... Pas de chauffage, une double billetterie, les peintures encore fraîches, etc... etc...
Avec une heure de retard, la Lemercier nous a fait hurler de rire pendant une heure et demie... Mais là encore, la pagaille était de mise... La sono n'était pas réglée et j'ai perdu un bon tiers du spectacle... Elle a tenu à présenter ses excuses en guise de rappel... Je n'ai pourtant pas entendu qui que ce soit protester... Et pour cause, un tel talent d'écriture est unique en France... Elle est capable, entre autres, de dessiner un personnage en vingt secondes, faire évoluer une salope bien pensante en trois sketches, se foutre la gueule de la classe politique à travers la fille adoptive des Chirac et faire le terrible et hilarant portrait d'un veuf belge...
Une seule solution, retourner la voir d'ici quelques semaines, le temps de laisser au spectacle de trouver ses marques et se roder...
Quoi qu'il en soit, le Palace est devenu un théâtre somptueux qui devrait redevenir un lieu incontournable des spectacles parisiens...







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