mercredi 31 décembre 2008

autour de mes nuits # 13



Brad Mehldau trio : River Man (N. Drake)

Sublime, forcément sublime.

le temps retrouvé # 05











écran noir



Eartha Kitt nous a quittés. Cette fin d'année est décidément bien triste.

dimanche 21 décembre 2008

mercredi 17 décembre 2008

la rose pourpre de la rue daguerre (et de noirmoutier)

Ce soir, Agnès Varda est comme sortie de l'écran pour proposer son dernier film, "Les Plages d'Agnès". Avec son air espiègle et mine de rien, elle réinvente toute un pan du cinéma et fait l'état des lieux du cinéma français. Force est de constater qu'elle en est (et a toujours été) une des figures les plus importantes et, sans hésitation, les plus attachantes. L'émotion et la sincérité qui illuminent ces "Plages" sont telles que j'ai pleuré à chaudes larmes tout du long. Je gage que l'influence de ce film d'une jeunesse invraisemblable n'est pas près de s'éteindre. Ces "Plages" sont monumentales !




mardi 2 décembre 2008

coup de coeur absolu : "skins"



A priori, une série télé comme les autres... J'ai même pratiquement un an pour m'y mettre... Et là, un direct au coeur, un crochet au palpitant... Une énième histoire d'adolescents sauf que cette fois, c'est revu et corrigé à la sauce british avec cet invraisemblable savoir faire qui fait que les peines de coeur d'un adolescent boutonneux prennent des dimensions universelles. Je suis cruel en vous en présentant les ultimes images de la saison 1 mais d'une part, elles ne sont pas spécialement explicites et d'autre part, une saison 2 m'attend sagement. "Skins" est un bijou d'intelligence et de sensibilité. Les jeunes comédiens sont exceptionnels voire bouleversants. Les épisodes, certes inégaux, sont souvent drôles mais toujours émouvants. J'ignore si cette série a jamais fait l'objet d'une diffusion sur une chaîne nationale mais si l'occasion vous en est offerte, faîtes vous plaisir, ne la loupez pas !

samedi 29 novembre 2008

jeudi 27 novembre 2008

pépitoscope, 28 novembre 2008

Le temps a suspendu son bol... Ce soir, la petite salle de l'Alhambra (qui ne paye pourtant pas de mine) a pris des allures de Zénith au coeur des années 80. Le magicien Alain Chamfort a métamorphosé l'espace et le temps en nous offrant un des spectacles de chansons les plus saisissants depuis des lustres. Cet homme, l'hétéro le plus sensuel de la création, a simplement tout compris à la technologie. Il a réussi le prodige à réunir autour de lui un dj, un guitariste, une choriste, un pianiste, quatre danseuses, quelques comédiennes, un bassiste, Vincent Delerm, Michel Delpech et Jane Birkin tout en n'étant jamais que trois sur scène ! Jamais la vidéo n'a été utilisée à si bon escient ! Le metteur en son est un fou ! Une perfection, je vous dis... Sa version de ce vieux saucisson qu'est "Manureva" est héroïque, c'est une bombe ! Monsieur Chamfort, non seulement vous êtes beau comme aucun de mes amants ne le sera jamais, mais vous méritez de siéger à l'Académie et avoir votre profil sur les pièces de 2 € ! Je propose d'introniser Alain Chamfort en tant que trésor national ! Que du bonheur !
Et il a failli me faire pleurer en chantant seul aux clavier son impérissable chef d'oeuvre, "Palais royal" !
Pendant ce temps là, il n'a toujours pas de maison de disque ! On marche vraiment sur la tête ! Une voix pareille, une telle présence, un tel univers, ça se chérit, ça se soigne, ça se cajole !
Sérieux, si d'aventure, Sa Majesté Chamfort 1er, le roi de la pop française, passe près de chez vous, n'hésitez pas... Oui, héroïque, c'est le mot qui m'est venu le premier à l'esprit dès les premières mesures de "Manureva"... Il s'applique à tout ce récital, à toute son oeuvre qui défie allègrement et le temps qui peut désormais reprendre son bol de niaiseries...






mercredi 26 novembre 2008

pepitoscope, 25 novembre 2008

Il était de retour sur les lieux du crime. Indéniablement, y avait un climat à L'Européen. Peu importe le répertoire, il reste égal à lui même, une bête de scène capable de provoquer un orgasme chez un sourd muet. Nombre d'aficionados étaient présents à cette première. Ce ne fut qu'embrassades et confidences murmurées entre deux éclats de rires, bref une merveilleuse soirée... Les Guidonistes seront de retour dans quelques semaines, j'en serai... Les bruits de la nuit ont frémit des ombres des hommes... Et si le concert n'était pas réussi, ce fut entièrement ma faute à moi, étrange étranger... J'aurais bien aimé chanter à mon homme, embrasse moi, à la belle étoile... mais là, la chanson s'est tue... et me revoilà dans mon quotidien où les amours sont éphémères et généralement sans rime ni raison... Avec ou sans Bécaud... ou Prévert... Comprenne qui peut...






















mardi 25 novembre 2008

jukebox 2008 # 66



pour mon doux Jérôme.

dimanche 23 novembre 2008

pepitoscope, 22 novembre 2008

"On vit nos vies comme si c'étaient des brouillons et qu'après on allait tout pouvoir recommencer au propre, ben non ! Le brouillon, c'est le propre !"


































"Comment dit on "mémoire" en arabe ?"

"Seuls" de Wajdi Mouawad m'a profondément bouleversé et traumatisé. Ce nouveau spectacle, un solo d'une précision chirurgicale, au delà du trivial et du banal de la première partie parvient tout de même à dynamiter les codes de la représentation théâtrale et d'émouvoir sans paroles. Comme s'il avait fait la synthèse de toutes les avant-gardes pour atteindre une forme de dramaturgie non verbale. Une comédienne derrière moi disait qu'il a le talent de mettre en scène l'inconscient humain. Elle avait totalement raison, ici, c'est ce qu'il y a au delà des mots qui est exprimé. Ce sont les cellules, les chromosomes, les connexions neuroniques qui ont enfin leur place sur une scène de théâtre. Certains ont eu le courage de se lever pour applaudir, un peu comme devant les grands Pippo Delbono, je n'en ai pas même eu la force. Ces images m'ont obsédé toute la nuit au point de n'en pas dormir et aujourd'hui, je pense qu'elles vont me poursuivre encore longtemps. Wajdi Mouawad fait une fois encore la preuve qu'il fait incontestablement partie des très grands créateurs du théâtre contemporain. (Petite précision, pas besoin d'être familier de l'oeuvre immense de Robert Lepage à laquelle il est souvent fait réfénce ici pour apprécier le spectacle. Les 1500 pages du "cadre comme espace identitaire dans les solos de Robert Lepage" sont finalement un vibrant hommage d'un jeune auteur à son maître mais pas que...)

vendredi 21 novembre 2008

lundi 17 novembre 2008

mardi 11 novembre 2008

autour de mes nuits # 11



Mel Tormé, la plus belle voix de la chanson jazz américaine selon moi mais totalement desservie par un physique pour le moins disgrâcieux (qui ne s'est même pas arrangé avec le temps)... Même les plus grands du Rat Pack ne lui arrivent pas à la cheville... Ses disques chez Verve sont d'authentiques merveilles !

le temps retrouvé # 03